Le Département Technique et Scientifique de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) dit être inquiet de la persistance des conflits armés en l’Est de la RDC, spécialement au Parc National des Virunga, dont les conséquences sur le plan de la protection de la biodiversité du PNVi et du développement socio-économique des populations locales sont incalculables.
Dans son communiqué du mardi 19 mars, il rappelle par ailleurs à la communauté nationale et internationale, ainsi qu’à la population locale, que les gardes de l’ICCN sont des agents de l’État chargés de l’application de la Loi sur la conservation de la nature.
« Ils n’ont pas un statut militaire et leurs actions ne relèvent pas du droit des conflits armés, et ce conformément à
l’article 42 de la loi n° 14/003 DU 11 février 2014 relative à la conservation de la nature. Leur mandat est d’assurer la protection du patrimoine naturel congolais qui, dans le cas du Parc National des Virunga, est aussi inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’UNESCO », renseigne ce communiqué de l’ICCN.
L’ICCN dénonce également la déclaration faite dans le message audio et la mauvaise utilisation des anciennes images des équipes d’éco-gardes bien identifiées en plein
exercice de leurs fonctions, dont ceux du Parc National des Virunga lors du recensement de gorilles des montagnes édition 2009 dans le secteur Mikeno et ceux du Parc National de la Garamba lors des exercices pratiques de la formation de recyclage de juillet 2023, que certaines personnes malintentionnées sont en train d’assimiler aux rebelles terroristes RDF/M23 dans le but de galvauder l’image de l’ICCN.
Tout en rassurant la volonté de l’ICCN de maintenir durablement les écosystèmes de la
RDC malgré les circonstances que traverse la RD Congo, il dit resté également préoccupé par la situation humanitaire des populations riveraines du PNVi qui ne cesse de se dégrader du jour au jour.
DoMat

