RDC/Probable révision de la constitution : La CMAP lance une campagne dénommée « Jaloux de ma constitution »

La coalition des mouvements associatifs patriotiques, CMAP en sigle a, au travers d’un communiqué de presse rendu public vendredi 10 mai lancé une campagne dénommée : « Jaloux de ma constitution » en vue de montrer son mécontentement face à la probable révision de la constitution congolaise. Elle parle de la volonté du pouvoir en place de s’éterniser au pouvoir.

C’est au travers d’un communiqué de presse rendu public vendredi soir que la coalition des mouvements associatifs patriotiques pilotée par Kalika Mandefu Guelord surnommé Kabila 2 a lancé une campagne dénommée : « Jaloux de ma constitution » dans l’idée de montrer son mécontentement face à la probable révision de la constitution, celle-ci, qui d’après le coordinateur de cette structure a servi à la relance économique, au développement socio-culturel, au rayonnement diplomatique du pays.

« Depuis 2006, la reconstruction de l’Etat, la relance économique, le développement socio-culturel, le rayonnement diplomatique de la République Démocratique du Congo ont été rendus possibles grâce à cette constitution jugée progressiste par de nombreux observateurs », indique la CMAP.

Et d’ajouter : « Au lendemain de la mascarade électorale, toute ambiance de révision n’est que l’expression du pouvoir en place de s’éterniser au pouvoir. Ce serait un autre grand saut vers le sombre passé de la RDC ».

Et de renchérir : « Par conséquent à dater de ce vendredi 10 mai, la coalition des mouvements associatifs et patriotiques, plate-forme révolutionnaire et proche du Président Joseph Kabila Kabange lance une campagne dénommée : Jaloux de ma constitution pour faire barrage à ce plan démocratique ».

Rappelons que ce sont les deux déclarations du président de la République Démocratique du Congo lors de sa tournée en Europe qui ont relancé le débat sur la révision de la constitution. D’abord à Paris le 01 mai, dans la soirée devant la diaspora, Félix Tshisekedi a été questionné à ce sujet, sa réponse : Ne faites de moi un dictateur, avant d’ajouter « cette démarche ne révèle pas seulement de mes compétences, mais plutôt de la population à travers ses représentants à l’assemblée nationale ».

Deux jours plus tard, à Bruxelles toujours devant la diaspora, le président va un peu plus loin en disant : « je mettrai en place une commission qui réfléchira sereinement sur comment nous doter d’une constitution digne de notre pays ».

Lydia Kandolo

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