La ministre des Mines Antoinette Samba Kalambay, résiste à toute forme d’exploitation illicite des minerais congolais, faite dans le Nord-Kivu par la population locale et les autochtones de Rubaya.
C’est dans un communiqué officiel du ministère des mines, signé le 8 mai et vulgarisé ce mardi 14 mai, exploité par la rédaction de Africa-infos.cd. Ce dernier réfute carrément l’exploitation des matières premières par les habitants de ladite localité dans le Nord-Kivu et exhibe la contribution Rwandaise.
« Ces minerais qui sont autrefois acheminés à Goma suite l’absence des tags de traçabilité à leur origine illicite. Par malignité de ces villageois, les minerais ont pris la trajectoire de Rubaya-Mushake, c’est même là que le M23 a érigé un grand entrepôt des mines. C’est alors qu’ils sont conduits au Rwanda, afin d’être traités, tagués et vendus normalement à l’international. Pour finaliser avec ce dol, une coopérative minière est mise en place afin de fédérer tous les exploitants artisanaux présents sous l’égide de la division des mines du Nord-Kivu. Cette hiérarchie va faciliter la traçabilité des flux », a déclaré le communiqué.
L’intensification des attaques de l’armée Rwandaise a pour mission de manager toutes les matières premières de cette contrée.
« Le Rwanda via son proposé le M23, a intensifié des attaques contre Rubaya qui, aujourd’hui sous contrôle de la force Rwandaise, les M23 a ameuté tous les creuseurs afin de poursuivre la production artisanale. Et ils prennent ces produits pour les acheminer au Rwanda, où ils sont vendus à une taxe unique de 3.000$/tonne de coltan. 2000 $/tonne de cassitérite. Et le paiement se fait à Kigali après vente », affirme le communiqué.
Nous retenons de ce communiqué que, si la guerre s’intensifie dans l’Est de la République, c’est pour l’usufruit des minerais.

