Depuis sa nomination à la tête de la Congolaise des Voies Maritime (CVM), en sa qualité de Directrice Générale le 14 juin 2023, Madame Blandine Kawanda est en train de connaître ses plus mauvais moments à la tête de cette entreprise publique.
Non qu’elle a failli à sa mission pour mécontenter Agents et cadre, mais seulement parce que des gens malveillants qui, pour des raisons fallacieuse et difficiles à élucider, cherchent sa tête, ne jurant que tu pur son éviction. Ces gens ne lésinent sur aucun moyen pour atteindre leurs objectifs : Accusation auprès de la hiérarchie et des de sécurité, campagne médiatique ; manipulation des agents pour les inciter à ses rebeller contre leur chef, Mme la directrice générale ect…le tout sous une coloration des faits qui peuvent faire croire à première vue que ces détracteurs ont raison.
Créée vers les années 1971, la Congolaise de Voies Maritime a bien fonctionné pendant quelques années jusqu’à commencer sa descente aux enfers vers les décennies 2010-2020. Une situation qui a trop duré et qui ne laissait entrevoir aucune valeur d’espoir pour sa renaissance et sa réactivation. Heureusement qu’il avait plu au parlement de la République en date du 14 juin 2023, de placer cette dame à la tête de la CVM.
En sa qualité de manager expérimentée et bien outillée parce qu’ayant précédemment bien géré la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), où elle a laissé cette régie financière qui continue à ce jour de regretter son départ de la DGDA, Mme Blandine Kawanda a saisi le taureau par les cornes pour s’employer dès le premier jour de son entrée en fonction de chercher les voies et moyens de remettre la CVM sur les rails. Cela, n’étant pas en cela intimidée ni par le gouffre financier qu’elle a trouvé, ni par l’état piteux des infrastructures, encore moins par les arriérés des salaires des agents et cadres accumulés depuis des années et chiffrés présentement à 29 mois d’impaiement des salariés. Cela sans compter l’inexistence d’une prise en charge médicale correcte ainsi que l’absence totale du mécanisme de mise à la retraite des agents et cadres.
Grâce au sérieux qui la caractérise et à l’ardeur au travail qui fait partie de sa personnalité, tous les fléaux et manquement qu’elle a trouvé et qui empêchaient à la CVM de remplir ses missions régaliennes commencent petit à petit à disparaitre et appartenir au passé. A tel enseigne que l’espoir commence à renaître à la CVM pour tout analyste objectif et non partisan. Cela pourrait même être classé au rang de miracle.
En effet, en 22 mois d’exercice du pouvoir de Mme Blandine Kawanda à la tête de la CVM, le bilan est largement positif.
Les faits ci-après, repris en termes de réalisations étayant cette assertion :
Ayant trouvé des arriérés de 29 mois, elle a réussi à diminuer six (06) mois, tout en payant régulièrement les agents et cadres à date échue, c’est-à-dire avant le 25 de chaque mois.
Ayant trouvé un système de prise en charge médicale très désuet avec un centre médical sans médicament, elle a réussi à organiser le système médical tout en dotant régulièrement le centre médical de la CVM des médicaments.
A ce qui est des cotisations sociales, l’on notera que c’est depuis l’an 2010 que la CVM n’avait plus payé ses cotisations à la CNSS. Situation qu’elle a vite réparé en passant régulièrement pour que les cotisations sociales de la CVM soient prises en charge par la CNSS. Cela avec paiement des encours des émoluments de fin de carrière depuis janvier 2024 ainsi que le paiement des décomptes finaux selon les échéances.
Sur le plan des équipements, l’on notera que la CVM sous le leadership éclairé de Mme Blandine Kawanda, il y a amélioration dans la maintenance des outils de travail. Ce qui a permis l’ouverture au mois de janvier dernier de chenal BOULIKOKO.
Sur le plan financier, il y a amélioration dans le recouvrement des droits financiers dûs à la CVM avec comme conséquence, un accroissement sensible des recettes de la CVM. Cela grâce au recouvrement auprès de certains agents maritimes des certaines factures impayées depuis 2017.
Sur le plan technique, il y a un plan de réforme mis en place, plan de réforme du système d’interconnexion monitoring entre le pilotage Matadi, Boma et Banana, il y a aussi l’implantation du système informatique, notamment par la gestion des sites des investisseurs et l’archive du numéro courrier.
Tous ces hauts faits au lieu d’être apprécies à leur juste valeur parce qu’étant à la base de la renaissance certaine à brève échéance de la CVM, sont superbement ignorés où l’on présente Mme Blandine Kawanda entrain de s’octroyer des avantages individuels en terme de majoration de salaire et primes de s’octroyer des frais de missions injustifiés, en s’installent longuement à Kinshasa de négliger la situation salariale des agents ainsi que des frais d’installation exorbitants.
La vérité est que Mme Blandine Kawanda n’a jamais agit de son propre Chef, c’est la volonté de sa hiérarchie agissant en se référant aux textes légaux notamment le décret n°13/055 du 13 décembre portant statut des mandataires publics dans les entreprises du portefeuille de l’État ainsi que le décret n°23/055 du 23 décembre 2023 modifiant et complétant le décret n°23/055 du 23 décembre 2023 portant statut des mandataires publics dans les entreprises du portefeuilles de l’État que les salaires, les primes et autres avantages des membres du comité de gestion ont été fixés.
En effet, le décret n°23/14 du 02 Avril 2023 prévoit : l’indemnité pour frais d’installation est accordé à l’entrée des fonctions à la suite de la nomination par l’ordonnance du président de la République ou le décret du premier ministre selon le cas. Elle équivaut à six (06) mois de l’indemnité mensuelle de fonction ou à six (06) mois de l’allocation fixe, pour le mandataire Public non actif selon le cas.
La longue présence de Mme Blandine Kawanda, la Directrice générale à Kinshasa est justifiée pour des raisons d’ordre pratiques.
En effet, au stade actuel où se trouve la CVM, il faudrait beaucoup d’efforts sur le plan administratif et financier pour que la CVM retrouve ses lettres de noblesse. En effet, la plupart des instances avec lesquelles la CVM est en interconnexion se trouvent à Kinshasa. Mémement de la hiérarchie qui a un seul regardant pour que la CVM marche.
Aller s’installer à Boma pour effectuer régulièrement plus de 500 km pour se trouver à Kinshasa et traiter des dossiers où la CVM est impliquée n’est pas facile.

Le vrai problème est que les agents et cadres de la CVM doivent prendre patience. Ce n’est pas en quelques mois que l’on peut redresser une structure qui était dans le coma et placer dans un profond gouffre où le reprocher demande beaucoup d’efforts de sacrifice, de savoir faire, des moyens et du temps. Il faudrait qu’ils laissent un peu de temps à l’actuel comité de Gestion pour poursuivre l’œuvre de la relance des activités de la CVM qui est déjà en cours au lieu de s’agiter inutilement et sans motifs valables.

