Le Nigeria est en proie à de vives tensions. Alors que des manifestations secouent le pays, une nouvelle polémique vient s’ajouter : la présence de drapeaux Russes lors de ces rassemblements. L’armée Nigériane accuse des individus d’entraîner des manifestants à brandir ces drapeaux, tandis que la Russie nie toute implication.
Cette affaire met en lumière les divisions au sein de la société nigériane et soulève des questions sur une possible ingérence étrangère. L’armée Nigériane a fermement condamné ces agissements, les qualifiant de « franchissement d’une ligne rouge ». De son côté, l’ambassade de Russie a catégoriquement démenti « toute implication ».
L’ONG Amnesty International a dénoncé la répression des manifestations, accusant les forces de l’ordre d’avoir tué au moins treize (13) manifestants. Un bilan contesté par la police Nigériane, qui évoque un chiffre bien inférieur.
Ces événements interviennent dans un contexte de tensions sociales et politiques accrues au Nigeria. Les manifestations, initialement déclenchées par motif des manifestations, ont rapidement dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre. La présence de drapeaux Russes risque d’attiser les tensions et de donner une dimension internationale à ce conflit interne.
Le président Tinubu a appelé au dialogue et à la cessation des violences, mais l’avenir reste incertain. Les manifestations pourraient se poursuivre, et la question de l’ingérence Russe risque de continuer à alimenter les débats.

