Le chef du camp de déplacés de Kwamouth, François Tabuku, a dévoilé mercredi 28 août dernier à la presse, qu’ils subissent les lobbyings des propriétaires des entrepôts où ils se sont réfugiés. Et ne savent s’ils y demeureront encore.
« Depuis notre déplacement de Kwamouth, nous sommes logés dans des dépôts commerciaux. Jadis li y a des querelles avec eux, ils voulaient nous deloger. Mais par pitié, nous y sommes gardés. Et ne savons pas s’ils vont nous laisser encore vivre cette année ou nous chasser », s’est-il plaint.
Notons qu’il y a presque deux ans depuis que ces réfugiés ont quitté Kwamouth à cause de l’activisme des miliciens Mobondo. De ce fait, ils connaissent des sérieuses difficultés de vivre.
« Nous vivons avec beaucoup de peines. Nous manquons de quoi manger, de quoi se soigner voire l’habitation. Les enfants dorment par terre, pas moyen de dormir. Plus grave, nous n’avons pas où faire les toilettes », precise François Tabuku.
Rappelons par ailleurs qu’il s’agit de 500 familles déplacées dont 1500 adultes hormis les petits enfants. Dont nonante-sept ont rendu l’âme suite à cette crise vitale. Et ces derniers ont été enterrés dans les conditions inhumaines.
Mentionnons que la moindre assistance du gouvernement central est intervenu en octobre 2022, Où 100 $ et des vivres ont été remis à ces 500 familles.

