L’opposant Congolais Moïse Katumbi appelle à une mise place d’une commission d’enquête sérieuse associant la MONUSCO et des Organisations non Gouvernementales de droits de l’homme pour faire éclater toute la lumière sur le massacre de plus de cent (100) détenus de la prison centrale de Makala à Kinshasa.
Pour lui, ce carnage aurait pu être évité si les dirigeants avaient écouté les conseils. Et que ils portent une part de responsabilité dans cette horrible tragédie.
« J’appelle à la mise en place d’une commission d’enquête sérieuse associant la MONUSCO et des représentant des ONG de droits de l’homme pour faire éclater toute la lumière sur ce massacre. Ce carnage aurait pu être évité si les dirigeants avaient écouté les conseils. Ils portent une part de responsabilité écrasante dans cette horrible tragédie! », a déclaré l’opposant Congolais Moïse Katumbi.
Et de poursuivre : « Depuis sa libération, Stanys Bujakera n’a cessé d’alerter courageusement sur les conditions inhumaines dans la prison de Makala. La surpopulation, la faim, la maladie, le manque total d’hygiène ont été dénoncés, images à l’appui. Mais les pouvoirs publics ont préféré ignoré ces avertissements. Le pire est finalement arrivé : plusieurs dizaines de prisonniers ont été abattus comme des animaux dans une barbarie insupportable ».
Moïse Katumbi indique que le vice-ministre de la justice a eu l’indécence d’annoncer deux morts. Il doit démissionner.
« Aujourd’hui, son supérieur évoque 129 victimes, dont 24 tués par balles, sans compter les viols et les blessés. Qui devons-nous réellement croire dans cette cacophonie de mensonges ? », s’interroge-t-il.
Selon certaines ONGDH, lors de cette tentative d’évasion vécue la nuit du dimanche au lundi 02 septembre dernier, plusieurs femmes étaient violées.

