Kemi Seba, militant Panafricaniste, a été relâché mercredi le 16 octobre, après deux (02) jours de garde à vue, sans que des poursuites ne soient engagées. Placé en garde à vue lundi par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), il était interrogé dans le cadre d’une enquête pour « intelligences avec une puissance étrangère » visant à nuire aux intérêts de la France.
Ces dernières années, Kemi Seba, devenu une figure marquante de la contestation du franc CFA et de la politique Française en Afrique, a souvent été interpellé ou expulsé de plusieurs pays Africains.
Récemment déchu de sa nationalité Française, il avait obtenu un passeport diplomatique du Niger, où il exerce comme conseiller spécial.
Son arrestation et les accusations portées contre lui soulèvent des préoccupations sur la liberté d’expression et la criminalisation de l’opposition politique en France.

