Le débat sur la révision de la Constitution congolaise s’intensifie, porté par l’UDPS, parti au pouvoir en RDC. Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, a récemment lancé une campagne pour sensibiliser la population aux enjeux de ce changement, affirmant que la Constitution actuelle, adoptée en 2005, est « toxique » et inadaptée aux réalités Congolaises.
« Lors du référendum constitutionnel de 2005, nous étions ensemble avec certains hommes politiques en soutane pour protester contre le vote de l’actuelle Constitution, qualifiée de toxique », a-t-il déclaré. Celui-ci dénonce l’incohérence de certains acteurs politiques qui défendent aujourd’hui une loi qu’ils ont autrefois contestée.
Pour Kabuya, cette révision s’inscrit dans la continuité des idéaux du fondateur du parti, Étienne Tshisekedi, et vise à doter la RDC d’une Constitution « sécurisante et adaptée ».
Ce projet, cependant, suscite de vives critiques de l’opposition, qui y voit une tentative de renforcer le pouvoir du président Félix Tshisekedi. Kabuya rejette ces accusations et accuse les opposants de manipuler l’opinion publique par « des messages de menace, de violence et d’intoxication ».
Selon lui, l’UDPS est déterminée à honorer son engagement envers le peuple en adaptant la Constitution aux défis contemporains du pays.

