RDC : Claudel Lubaya dénonce les discours « dangereux » du parti présidentiel sur la Constitution

Le débat autour de la révision constitutionnelle en République Démocratique du Congo (RDC) prend une tournure polémique, alimenté par les récentes déclarations d’Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS. Le 12 novembre, Kabuya qualifiait la Constitution Congolaise de « malédiction pour le pays », ajoutant qu’elle obligerait la RDC à « céder certains espaces au Rwanda ». Des propos qui ont suscité l’indignation de Claudel Lubaya, député honoraire, qui a dénoncé un discours qu’il considère comme « un poison dangereux, qui fragilise davantage le pays ».

Pour Claudel Lubaya, ces déclarations vont à l’encontre des principes démocratiques et mettent en péril le droit des Congolais à s’opposer légitimement à tout changement constitutionnel. « Considérer ceux qui s’opposent au discours mensonger sur le changement de la Constitution comme les soutiens du Rwanda est une lâcheté et un manque d’arguments », a-t-il affirmé.

Celui-ci rappelle que ce droit est protégé par les instruments juridiques nationaux et internationaux. Il estime que le discours d’Augustin Kabuya propage une forme d’intolérance politique nuisible à l’unité nationale.

Claudel Lubaya appelle également à des poursuites judiciaires contre Augustin Kabuya pour « incitation à la désobéissance aux lois » et « propagation de faux bruits ». Selon lui, ces propos alarmistes servent de couverture à un projet de révision constitutionnelle qui risquerait de menacer la démocratie en RDC.

« Félix Tshisekedi et Augustin Kabuya constituent aujourd’hui un binôme parfait : l’un conçoit dans l’ombre et l’autre agit dans la lumière », a conclu Claudel Lubaya, mettant en garde contre une dérive autoritaire en RDC.

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