La province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), est le théâtre d’une recrudescence alarmante des violations des droits de l’homme. Selon Bintou Keita, Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO), ces derniers mois ont vu une augmentation significative des abus contre les civils. Les exactions rapportées incluent des exécutions sommaires de plus d’une centaine de personnes, des enlèvements, des recrutements forcés de jeunes, y compris des enfants, ainsi que des cas de travail forcé.
Cette détérioration de la situation sécuritaire est attribuée à l’expansion territoriale de groupes armés tels que le Mouvement du 23 mars (M23), soutenus par des forces extérieures. Ces groupes ont consolidé leur emprise sur de vastes zones des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, menaçant de s’étendre à d’autres régions. Les conséquences humanitaires sont désastreuses, avec des milliers de personnes déplacées et des communautés entières vivant dans la peur constante.
Face à cette crise, la communauté internationale est appelée à intensifier ses efforts pour protéger les civils et promouvoir une solution pacifique. Les autorités Congolaises, soutenues par des partenaires internationaux, doivent renforcer les mesures visant à mettre fin aux hostilités et à traduire en justice les responsables de ces violations graves des droits humains.
Diddy MASTAKI
