Sud-Kivu : le Maire de Baraka Jacques M’mbucwa Hussein victime des diffamations de la Jeunesse de l’UDPS

L’histoire retiendra qu’en date du 28 avril 2025, à Baraka, la ligue des jeunes de l’UDPS a appelé à l’unité des combattants pour « s’opposer au retour au poste des fuyards », notamment contre le maire de la ville, ancien membre du PPRD, absent pendant plus de deux mois.

Faux, le Maire de la ville de Baraka, Jacques M’mbucwa Hussein n’a pas fui son poste suivant les soins médicaux à l’étranger, il est important de signaler ici que, lors des élections democratique du 2023, le Maire de Baraka, comme Premier Citoyen de la ville était candidat pour le compte du regroupement APCF du mosaïque de l’UDPS ensemble avec Monsieur Shiko’a Abwe André, Président de la ligue des jeunes de l’UDPS Sud-Kivu rural 2, celui-ci a battu compagne pour le compte du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi qui était numéro 20 et l’actuel Vice-Gouverneur du Sud-Kivu Jean-Jacques Elakano qui était le numéro 7, tous ont étés élus par un nombre élevé de voix en territoire de Fizi grâce aux milliers de voix réalisées par le maire.

Il est regrettable de voir qu’un message remplit des haines et diffamations contre le maire de la ville, l’un des cadres du parti au pouvoir à Baraka-Fizi et au Sud-Kivu soit publié par la jeunesse de l’UDPS, il est probable de dire qu’il ya une anguille sous roche qui se cache derrière cette manoeuvre. D’autres sources affirment même que, Shikoa Abwe André est jaloux de voir que le Maire Jacques M’mbucwa Hussein avait eu plus des voix que lui, lors des élections.

Victime des plusieurs fois des messages antagonistes et des fakes news sur internet, dont certains cherchent sa tête voire parmi une quinzaine de manifestants certains portant des armes à feu, le Maire Jacques M’mbucwa Hussein appelle ses administrés à l’unité et à la cohésion en cette période où la République Démocratique du Congo fait face à l’agression.

Par ailleurs, la jeunesse a le droit d’exiger la bonne gouvernance, il est cependant regrettable que l’indignation soit sélective et que l’attention soit détournée des véritables problèmes qui frappent notre région. Nous sommes confrontés à des défis majeurs qui nécessitent de l’intelligence collective, et non des combats de façade.

Le Sud-Kivu, en général et Baraka en particulier, souffrent d’un manque cruel d’infrastructures de base : l’électricité est absente, les routes sont dégradées, l’accès à l’eau potable reste un luxe, et le chômage des jeunes atteint des sommets alarmants. Où est la mobilisation pour exiger la réparation de nos routes ? Où sont les marchés pour revendiquer des projets énergétiques structurants ? C’est sur ces questions vitales que notre jeunesse devrait se concentrer, car c’est par le développement économique et social que la dignité du peuple sera restaurée.

Face à cette situation, Jacques Faustin Lukusa
Citoyen engagé et natif de Baraka pense qu’il est important de se concentrer à l’essentiel et de quitter les combats secondaires sans avenir.

« Je lance donc un appel à mes compatriotes : concentrons-nous sur l’essentiel. Réclamons ensemble des routes, de l’électricité, des emplois pour nos jeunes et la paix pour nos familles. Sortons des combats secondaires qui ne font que fragiliser davantage notre région déjà meurtrie. Le destin du Sud-Kivu, et de la RDC tout entière, dépendra de notre capacité à nous unir autour des vraies priorités. Notre avenir mérite mieux que des querelles partisanes », a déclaré Jacques Lukusa.

La situation sécuritaire du pays est également extrêmement préoccupante avec la guerre du M23 qui menace l’intégrité de la nation entière. À l’heure où l’unité nationale devrait primer sur toute autre considération, certains s’engagent dans des combats internes de positionnement politique. Ce genre d’initiatives locales non stratégiques est, dans le contexte actuel, un non-événement. Pire encore, elles détournent l’attention du peuple des véritables ennemis de notre progrès collectif : la pauvreté, l’insécurité et la mal gouvernance.

Il est aussi important de souligner l’incohérence de cette mobilisation : pourquoi uniquement à Baraka ? Le maire de la ville d’Uvira est aussi absent, tout comme le gouverneur du Sud-Kivu, sans que cela n’éveille la même indignation. Ce traitement à géométrie variable trahit des motivations politiciennes et non un véritable engagement citoyen. Si l’indignation était sincère, elle serait globale et appellerait à la réforme du système de gouvernance à tous les niveaux.

Quant au passé politique du maire de Baraka, rappelons que la politique est dynamique. Juger un homme uniquement sur son ancienne appartenance politique est un signe de courte vue. L’essentiel est de juger un leader sur sa capacité actuelle à répondre aux besoins de la population et à impulser un développement réel. La démocratie consiste aussi à reconnaître que les individus peuvent évoluer, changer et s’engager pour le bien commun indépendamment de leur passé.

Rédaction

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