Une atmosphère tendue a marqué la journée du lundi 28 juillet à Komanda, dans la province de l’Ituri, lors de l’inhumation des victimes de la dernière attaque attribuée au groupe armé ADF et dénoncée par les FARDC.
Alors que la population s’était mobilisée pour accompagner les corps au cimetière et exprimer sa solidarité, des détonations d’armes à feu ont été entendues à proximité du lieu des funérailles, semant la confusion parmi les participants.
L’incident s’est produit dans un contexte déjà lourd de douleur et d’inquiétude, à la suite du massacre survenu quelques jours plus tôt dans la même localité. Les tirs, bien qu’épars, ont rappelé la fragilité sécuritaire persistante dans la région.
La situation a rapidement été contenue, mais elle met en lumière le climat d’instabilité dans lequel les populations civiles tentent de faire leur deuil, malgré les efforts déployés pour ramener le calme dans cette zone sous pression.
