L’ancien Président de l’Assemblée nationale et leader de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Vital Kamerhe, a réagi avec prudence et sens institutionnel à la désignation d’Aimé Boji Sangara comme candidat au poste de président de l’Assemblée nationale pour le compte de l’Union sacrée.
Dans son message officiel, il rappelle que « l’Union pour la Nation Congolaise, UNC, et les regroupements politiques A/A-UNC et AVK 2018, dont je suis le Président National et Autorité morale, ont pris acte de la désignation du candidat au poste de Président de l’Assemblée Nationale, à l’issue de la réunion du présidium de l’Union Sacrée de la Nation du 29 Octobre 2025, en vertu des dispositions pertinentes de la Charte de l’Union Sacrée de la Nation, qui confèrent à la Haute Autorité de référence le pouvoir arbitral ».
Cette déclaration, mesurée mais claire, illustre le choix de la continuité institutionnelle et de la loyauté politique, dans un contexte où la cohésion interne de la majorité demeure essentielle à la stabilité du pays. Au-delà de la compétition interne, Vital Kamerhe a voulu replacer le débat sur le terrain du développement et de la responsabilité collective.
Il a insisté sur la nécessité de resserrer les liens entre les membres de sa formation politique et ceux de la coalition au pouvoir : « Par ailleurs, l’UNC et les regroupements politiques A/A-UNC et AVK 2018 appellent ses élus, cadres, militants et sympathisants à resserrer les rangs et à rester engagés autour des idéaux de paix et de sécurité à l’Est de la République, du social et de la reconstruction de notre pays, la République Démocratique du Congo ».
Ce message, dans une période de tension politique et économique, traduit une posture d’unité et d’apaisement. En plaçant la paix et la reconstruction au cœur de son appel, Kamerhe semble encourager une culture politique tournée vers la consolidation des institutions et la relance du pays, plutôt que vers les clivages partisans.

