Un nouveau conflit intercommunautaire dans la tshopo qui a causer la mort des 500 personnes et le déplacements massifs de la population depuis le mois de février 2023, les deux tribus en conflit sont les mbolé et les lenga.
Selon un article de la radio France internationale (RFI) de ce lundi 22 janvier cette situation appréhende l’ONG médecin sans frontières, qui opère dans cette zone,
Pour Paulina Zidi chef de mission de cette organisation dans ce coin de la République démocratique du Congo «Après environ deux mois d’accalmie, les hostilités ont repris depuis janvier 2024. Des cases ont été de nouveau incendiées avec de
nouvelles victimes et des blessés. Les besoins se résument en termes d’abri, d’accès à l’eau potable et à l’assainissement. » a-t-il déclaré à la rédaction de rfi Afrique
Face à cette barbarie la mission des médecins sans frontières alerte sur le non accès aux soin de santé des bases de la population.
Et de poursuivre:
« On sait que ces personnes se retrouvent dans une situation de totale précarité, d’où, pour nous, l’intérêt d’une plus grande mobilisation. Il faut dire qu’aujourdhui, l’accès aux soins sociaux de base reste complètement limité. Médecins sans frontières demande plus d’attention et d’implication sur le drame silencieux que les populations vivent dans cette province depuis bientôt un an. C’est un cri d’alarme. » a-t-il ajouté.
Rappelons la République démocratique du Congo est le théâtre de plusieurs conflits intercommunautaires que le gouvernement n’avait pas à trouver une solution durable notamment : le conflit teke-yanka communément appelé mobondo, dans le grand bandundu à quelques kilomètres de la capitale Kinshasa.
