Le panel des experts de la société civile estime que le gouvernement a plusieurs manières d’exprimer son ras-le-bol face a la situation dans l’Est du pays notamment la fermeture des ambassades ciblées par les manifestants.
A appris à l’actualité.cd jeudi que le coordinateur de panel des experts de la société civile Dieudonné Mushagalusha, a déploré le comportement des agents de l’ordre lors des manifestations qui ont eu lieu à Kinshasa devant les ambassades des États Unis, grande britannique, France, Belgique, les installations consulaires et les biens de la MONUSCO,
Interrogé sur cette situation Dieudonné Mushagalusha indique que « Comme tout autre Congolais, personne ne peut rester indifférent face à la guerre et à l’injustice, à ce que nous considérons comme une menace pour la survie de la nation. Nous sommes surpris de voir que ces militants ont été traqués et détenus d’une manière ultra-judiciaire, sachant qu’ici à Kinshasa, nous avons un service chargé de concourir à la sécurité, mais on ne laisse pas les manifestants s’exprimer librement. Pour la société civile, c’est incompréhensible, cela suscite un certain nombre de questions et il est clair qu’à ce moment-là, on risque de croire qu’il y a un agenda caché de ceux qui laissent les choses se faire de cette manière et qui auraient une manipulation de l’opinion » ,a-t-il déclaré.
Alors le gouvernement dénonce le silence de la communauté internationale en reproduisant le même geste(deux doigts pointés sur la tête, main dans la bouche) que le peuple congolais, le coordinateur de cette structure de la société estime que «le gouvernement a plusieurs manières d’exprimer le ras-le-bol en termes de la voix de la République Démocratique du Congo par rapport au pays qui nous agresse. Interpeller les différentes ambassades des États-Unis, de la France, de la Belgique si réellement il est convaincu qu’il faut agir par la voie diplomatique et s’il faudrait aller plus loin alors il faut fermer ces ambassades au lieu de
laisser les gens aller piller, manifester avec tout ce qui a comme risque », a-t-il ajouté.
Signalons que, le commandant de la police de la ville de Kinshasa avait annoncé que les biens des manifestants qui ont été pris par les éléments de la police ne seront pas restitués aux propriétaires.
