Makala Nzengu Patrick, professeur des universités sur l’entrepreneuriat a décrié le manque de la politique agricole en République démocratique du Congo depuis 1960, dans une interview accordée à africa-infos.cd.
Alors que le pays possède 80 millions de terres arables fertiles capables de nourrir un grand nombre de la population mondiale, cet expert en entrepreneuriat agriculture juge inacceptable qu’on importe la nourriture dans des pays comme, la chine, Thaïlande et Inde, pourtant ces états ne possèdent pas autant des potentialités agricoles que la RDC.
Le professeur n’est pas allé par quatre chemins pour pointer du doigt les responsables politique mais aussi le peuple qui reste passif sur cette question de grande importance.
Pour le professeur Makala Nzengu Patrick « Il y a des choses plus simples,qu’on adopte une politique agricole dans le pays, parce que ça fait 15 ans que je suis en train d’écrire, je suis en train de passer dans les médias pour dire le pays n’as pas une politique agricole et il n’en a pas, il y a des documents qui foisonnent mais ces documents ne synthétise pas la politique agricole avec des orientations plus spécifiques sur la production végétale, animale, aquacole… mais des politiques de développement agricole il y’en a pas » ,a-t-il décrié.
A la question de savoir si pourquoi le pays ne décolle pas dans ce domaine le professeur Makala Nzengu Patrick insiste sur la prise en charge des paysans par l’encadrement.
« quelle est la place du paysan ? Celui qui produit et qui nourrit, ici dans le pays, prenons ne fus que l’exemple de Kinshasa par rapport à la décentralisation, la ville de Kinshasa est une entité territoriale décentralisée, tout ce qu’on consomme vient de l’importation, on préfère consommer de riz en provenance des autres pays qui n’a plus des additifs alimentaires à la place de riz de bumba qui pourrisse d’ailleurs dans les dépôts, » a-t-il ajouté au cours d’une interview accordée par Africa-infos.cd.
Par ailleurs, il a insisté sur la mise en valeur agriculteurs locaux pour booster l’économie nationale.
