Les casques bleus de la République Islamique du Pakistan s’amenagent de quitter le sol Congolais. C’est après plus de deux décennies que cette armée Islamique annonce jeudi 25 avril son départ du sol Congolais.
Pour honorer et rendre hommage à cette armée Islamique, une cérémonie s’est tenue à Kavumu à 32 km de Bukavu. Celle-ci a vu la participation de plusieurs personnalités notamment, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en république démocratique du Congo(RDC) et cheffe de la mission de l’organisation des nations unies pour la stabilisation en RD Congo (MONUSCO) Bintou Keita, le général de division et commandant par intérim de la MONUSCO Khar Diouf ainsi que du Ministre provincial des infrastructures au Sud-Kivu et représentant du gouverneur intérimaire Monsieur Cissa wa Numbe, voire l’ambassadeur Noëlle Mbemba.
Engagée au Congo depuis 2003, l’armée Pakistanaise a perdue la vie de trente et une (31) personnes tout au long de son parcours. C’est le taux de mortalité le plus élevé dans l’histoire de l’armée Pakistanaise en soutien des missions onusiennes de maintien de la paix dans le monde.
Par ailleurs, la cheffe de la MONUSCO, Madame Bintou Keita a salué les casques bleus du Pakistan pour leur contribution à la promotion de la paix dans le Sud-Kivu. Et rend hommage aux 31 personnes disparues à la bataille.
« Je manifeste ma gratitude envers cette troupe armée Musulmane qui a lutté jour et nuit pendant plus 20 ans pour le maintien de la paix au Sud-Kivu. Et mes sincères hommages à tous les 31 militaires décédés au front. Car leurs sacrifices et engagements ont épargné des millions de personnes au Congo-Kinshasa », a déclaré Bintou Keita.
Espérons que le départ de l’armée Pakistanaise ne va pas causer des préjudices au Sud-Kivu.
Pour rappel, le conseil de sécurité de l’organisation des nations unies a validé le calendrier de retrait progressif des casques bleus présenté par la MONUSCO et le gouvernement Congolais et c’est depuis décembre 2023 qu’il a autorisé le départ des troupes onusiennes sur le sol Congolais tout en ayant crainte sur le risque d’une escalade des violences dans l’Est de la RDC.
