Le mercredi 1er mai 2024, la plupart des pays ont célébré la fête du travail, connu sous la forme d’un défilé traditionnel à l’occasion de cette fête. En RDC, cette journée était célébrée de manière bien différente de toutes les autres, c’est-à-dire pas de défilé au vue de la situation de guerre que traverse le pays, imposée par le Rwanda.
A la place du défilé, un rassemblement était organisé au sein du palais du peuple à Kinshasa.
Au niveau national, la situation sécuritaire obligeant, le thème retenu est : « Paix et sécurité, gage de la promotion de l’emploi ».
Plusieurs pays du monde dont la République Démocratique du Congo (RDC) célèbrent le travail, qui aide l’homme à gagner son pain quotidien.
« Promouvoir l’emploi et le travail décent dans un monde en mutation », c’est le thème international qui a été retenu pour cette année. Plusieurs syndicalistes présents lors des assises, notamment l’Union pour la Défense des Travailleurs du congo à travers son président qui pense que les revendications de l’intersyndicale était très bien fondé au regard de l’insécurité qui touche la partie Est de la république.
« Les revendications qu’a fait l’intersyndicale du Congo était bien fondées pourquoi, par ce que nous sommes toujours en train de déplorer l’insécurité dans le pays mais ça n’exclut pas le fait que le Congo doit vivre. Parce que nous ne pouvons pas toujours pousser les raisons liées à l’insécurité pour le mauvais payement des fonctionnaires de l’état aussi maltraiter les travaux au sein des entreprises par les étrangers, nos frères qui sont en train de mourir dans le milieu du travail sans l’intervention du gouvernement », a-t-il déclaré devant les professionnels de médias.
Rappelons qu’à titre historique, cette fête du travail est consécutive aux réclamations manifestées depuis le 1er mai 1884 par les travailleurs Américains pour obtenir le droit de travailler 8 heures en une journée. En effet, après des manifestations et défilés violents le 1er mai, notamment à Chicago, d’autres rassemblements s’en sont suivis le 03 mai.
Cette journée était marquée par la mort de trois (03) grévistes de la société McCormick Harvester. Ce n’est qu’en 1886 soit deux (02) ans après que certains syndicats ont réussi à obtenir ce droit.
