En Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa a été réélu président avec 283 voix, surpassant largement Julius Malema, le leader du parti radical de gauche Economic Freedom Fighters (EFF), qui a obtenu 44 voix. Cette victoire se distingue non seulement par l’ampleur de l’écart avec son adversaire, mais surtout par le contexte inédit de son obtention.
Lors des élections législatives de fin mai, l’ANC (African National Congress) a perdu pour la première fois sa majorité absolue au Parlement, marquant un tournant significatif dans la politique Sud-Africaine. Pour pallier cette perte, l’ANC a dû nouer une alliance historique avec l’Alliance démocratique (DA), le principal parti d’opposition libérale. Cette coalition inédite vise à garantir une gouvernance stable et efficace dans un paysage politique de plus en plus fragmenté.
Le président Cyril Ramaphosa devra prouver que cette alliance avec l’Alliance démocratique peut apporter les réformes et la stabilité nécessaires pour l’avenir de l’Afrique du Sud, tout en apaisant les dissensions internes et en répondant aux attentes de la population. Les prochains mois seront déterminants pour voir si cette coalition inédite pourra effectivement mener l’Afrique du Sud vers une nouvelle ère de stabilité et de progrès.

