Il s’est exprimé mardi 03 février 2024 à l’issue d’une interview accordée à l’Africa-infos.cd sur la situation dans l’Est du pays précisément dans la ville de Goma, capitale de la province de Nord-Kivu.
Il est prêt de mourir au front pour la patrie que d’accepter que ses enfants soient des esclaves de Rwandais.
« L’évènement que nous voyons aujourd’hui sur la situation de Goma ne peut laisser personne indifférent, puisqu’un pays souverain qui est agressé par un pays voisin, il ne faut pas attendre beaucoup de mots pour quantifier la douleur que nous ressentons. Quand j’ai appris que Goma est tombé j’étais humilié étant Congolais vivant dans un pays indépendant, c’est parce que c’est inadmissible », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Je demande à la population entière de rester derrière le chef de l’État, Félix Tshisekedi pour que nous puissions bouter l’ennemi hors d’état de nuire. Aucune logique ne peut justifier cette folle de grandeur ou folie de complexe d’infériorité à nos frères Rwandais qui est Kagame. Le mot d’ordre qu’il demande au peuple Congolais d’être derrière le Président Tshisekedi d’offenser le droit de réponse et de réplique qui est autorisé par l’article 31 de la charte des Nations-Unies pour repousser l’ennemi d’où il vient en le mettant dans notre pays pour qu’ils soit le 27 ème provinces et qu’ils deviennent des congolais en part entière enfin de bénéficier de la manne que nous a donnée», a-t-il renchérit.
Les stratégies, il faut former une armée de professionnelle capable de résister devant l’ennemi, et aux effets collatéraux qui sont imposés injustement par les pays voisins et d’organiser une campagne contre Kigali ainsi que de faire une marche sur le terrain.
Par contre, il renonce à son salaire de directeur général enfin qu’il soit versé dans le panier de guerre, et il dit être prêt à s’enrôler dans l’armée malgré son âge pour participer à la campagne contre Kigali : la patrie ou la mort.
Il sied de signaler que, cette déclaration intervient dans un contexte de tensions persistantes entre la RDC et le Rwanda, marquées par des accusations mutuelles d’ingérence et de soutien à des groupes armés dans la région.
