Le Kenya exige un accès consulaire immédiat à son citoyen Boniface Mwangi détenu en Tanzanie

Le gouvernement Kényan a officiellement exprimé sa vive préoccupation face à la détention de l’activiste Boniface Mwangi par les autorités Tanzaniennes. Dans une note diplomatique datée du 21 mai 2025, le Ministère des Affaires étrangères et des Affaires de la Diaspora du Kenya demande avec insistance l’accès consulaire immédiat à son ressortissant, détenu en Tanzanie dans des circonstances non précisées.

Selon le document, malgré plusieurs demandes, les autorités Kényanes se sont vues refuser tout contact avec M. Mwangi, détenteur du passeport n° BK 472892. Naïrobi s’inquiète non seulement de l’absence d’informations officielles sur les raisons de son arrestation, mais aussi de l’état de santé et du bien-être général de l’activiste.

Le Kenya rappelle que la Tanzanie, tout comme lui, est partie à la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963. L’article 36 de cette convention stipule clairement que les agents consulaires doivent pouvoir communiquer librement avec leurs ressortissants en détention et leur rendre visite, ainsi que faciliter leur représentation juridique.

En vertu de ces obligations internationales, le ministère Kényan des affaires étrangères appelle son homologue Tanzanien à faciliter « sans délai » soit l’accès consulaire à M. Mwangi, soit sa libération. Le Kenya souligne par ailleurs son attachement aux relations bilatérales cordiales avec la Tanzanie et espère que cette affaire sera résolue dans un esprit de coopération régionale et de respect mutuel.

Boniface Mwangi, figure emblématique de la société civile Kényane, est connu pour son activisme en faveur des droits humains et de la transparence en Afrique de l’Est. Sa détention soudaine en Tanzanie suscite une vague d’inquiétude et d’interrogations tant au Kenya qu’au sein des organisations de défense des droits humains de la région.

Les autorités Tanzaniennes n’avaient, jusqu’à la publication de cet article, pas encore répondu publiquement à la requête officielle du gouvernement Kényan.

Diddy MASTAKI

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