Washington fustige les sanctions occidentales contre des ministres Israéliens

Alors que les appels à une désescalade de la guerre à Gaza se multiplient, un nouveau clivage diplomatique s’est creusé au sein des alliés occidentaux. En cause : des sanctions ciblées imposées à deux ministres Israéliens, accusés d’alimenter la crise humanitaire dans l’enclave palestinienne. Ces mesures, prises par le Royaume-Uni, le Canada, la Norvège, la Nouvelle-Zélande et l’Australie, ont suscité une réaction cinglante des États-Unis d’Amérique.

Le Secrétaire d’État américain, Marc Rubio, a dénoncé ces sanctions dans une déclaration officielle le mercredi 11 juin, les qualifiant de « contre-productives » pour les négociations en cours. Selon lui, elles affaiblissent les efforts en cours pour un cessez-le-feu, la libération des otages et la stabilisation de la région.

« Ces sanctions ne contribuent en rien aux efforts menés par les États-Unis », a affirmé Rubio, tout en rejetant toute équivalence morale entre Israël et le Hamas.

Les États-Unis d’Amérique réaffirment clairement leur soutien à Israël, qu’ils qualifient d’allié stratégique, tout en continuant à désigner le Hamas comme une organisation terroriste responsable d’atrocités. Washington redoute que ces divisions entre alliés affaiblissent la position commune de l’Occident face au conflit.

Une fracture entre alliés ?

Cette prise de position met en évidence les désaccords croissants entre Washington et certains de ses partenaires historiques, qui, eux, estiment que les actes de certains responsables Israéliens doivent être sanctionnés au nom du respect du droit international.

La ligne rouge de Washington

Pour l’administration américaine, toute mesure susceptible d’entraver les discussions pour un cessez-le-feu ou de remettre en cause la cohésion des alliés est jugée néfaste. Rubio appelle donc à l’unité et demande aux pays concernés de reconsidérer leurs décisions.

Sanctions prises : Deux ministres Israéliens visés par des sanctions occidentales ;

Réaction de Washington : Condamnation ferme, soutien réaffirmé à Israël ;

Enjeu diplomatique : Maintenir l’unité des alliés tout en poussant pour une désescalade ;

Contexte stratégique : La guerre à Gaza se poursuit, avec une pression croissante sur Israël concernant l’ampleur de ses opérations militaires.

Diddy MASTAKI

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