Ce matin, le personnel administratif et technique de l’Assemblée nationale a déclenché une grève générale, à l’issue du préavis lancé lundi dernier. Cette mobilisation intervient face à la non-application des engagements pris par les autorités compétentes et à ce que les agents considèrent comme une marginalisation persistante. La tension s’est accentuée après les déclarations du Président a.i. de l’Assemblée nationale à Bruxelles, affirmant que le salaire de base serait de 2.500 dollars américains, ce qui déclenche la colère de personnel.
Les agents réclament la mise en œuvre effective de l’augmentation salariale décidée sous l’ancien Président, Vital Kamerhe, qui jusqu’à présent n’a bénéficié qu’aux députés nationaux.
Le mouvement souligne le fossé entre la rémunération des parlementaires et celle des fonctionnaires administratifs, travaillant dans des conditions jugées précaires.
Les grévistes insistent sur le caractère légitime et apolitique de leur action, en conformité avec la loi, et affirment qu’ils maintiendront leur mobilisation jusqu’à ce que des réponses concrètes soient apportées à leurs revendications.

