Dans la province de la Tshopo, la séance plénière initialement prévue au siège de l’Assemblée provinciale pour examiner la motion de défiance contre le gouverneur Paulin Londongolia s’est tenue dans un autre lieu, en raison d’un dispositif sécuritaire interdisant tout accès à l’hémicycle.
Cette décision, prise par les autorités parlementaires locales, visait à préserver la sérénité des travaux dans un climat politique marqué par la tension et la méfiance entre les institutions provinciales.
La délocalisation de cette plénière illustre le niveau de crispation institutionnelle observé dans plusieurs provinces congolaises, où les motions de défiance deviennent un instrument récurrent d’expression politique.
Au-delà du cas de la Tshopo, cette situation met en lumière les défis de gouvernance locale, la nécessité d’un dialogue entre les pouvoirs exécutif et législatif, ainsi que la recherche d’un équilibre entre stabilité politique et exercice démocratique dans un contexte congolais encore fragile.
