En visite dans le territoire de Mutshatsha, la ministre nationale des Affaires sociales, Ève Bazaiba Masudi, a procédé à l’inauguration officielle de l’Institut Mwilu Kidjata, un nouvel établissement scolaire construit par l’entreprise Congolaise Epic SARL grâce au financement de la société Thomas Mining. Cet investissement découle de l’application du prélèvement de 0,3 % du chiffre d’affaires versé par les sociétés minières au profit des communautés locales affectées par l’exploitation.
Dans son allocution, la ministre a salué ce geste de responsabilité sociale et l’esprit de partenariat entre l’État, les entreprises et les populations locales : « Nous allons commencer par remercier Thomas Mining. Merci d’avoir investi dans notre pays, vous avez donné de l’emploi aux Congolais, aujourd’hui vous avez respecté vos engagements et les lois congolaises en donnant le 0,3 % de votre chiffre d’affaires qui constituent aujourd’hui une opportunité pour ce secteur de Luilu d’avoir ce genre d’ouvrage, vous avez bien fait mais à celui qui fait du bien on lui demande toujours plus ».
Cette inauguration s’inscrit dans une dynamique de développement équitable prônée par le gouvernement congolais, qui place les retombées sociales de l’exploitation minière au cœur de sa stratégie.
Maître Clauren Luzolo, représentante de Dot Thomas Mining, a exprimé la satisfaction de l’entreprise d’avoir contribué à cette initiative : « Merci madame la ministre nationale des Affaires sociales, son Excellence Ève Bazaiba, pour ce déplacement malgré la distance afin de pouvoir inaugurer cet édifice. À la société Thomas Mining qui a payé la totalité des droits, nous disons également merci ».
En présence des autorités coutumières et notables du territoire, cette cérémonie a été marquée par un appel à la bonne gestion de l’infrastructure et à la poursuite des investissements en faveur des populations locales.
L’Institut Mwilu Kidjata devient ainsi un exemple concret de la transformation sociale par la redevabilité économique, un modèle que le gouvernement souhaite voir se multiplier dans toutes les zones minières du pays.
