Les étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) vivent déjà le contrôle sur le paiement des frais académiques de l’année 2023-2024, depuis près de deux (02) semaines, selon l’ordre imposé par le rectorat. Un acte qui ne cesse de crisper les apprenants de ladite institution.
C’est alors que le rectorat a déclaré le contrôle de paiement des frais académiques de l’année 2023-2024 sur toute l’université, les étudiants de certaines facultés se plaignent de ne pas avoir payé le frais suite à la non délibération des résultats de l’année dernière. C’est dans cette optique que d’autres ont réagi dans un vox pox réalisé par la rédaction de Africa-infos.cd, jeudi 9 avril à 12 heures.
« Nous sommes saisis d’effroi voyant que les facultés sont fermées sous l’égide des gardes universitaires, privant l’entrée aux étudiants en disant de leur présenter les preuves de paiement de l’année académique 2023-2024. Alors comment expliquer cela, cependant que jusqu’à lors nous attendons les délibérations de l’année 2022-2023 », a déclaré Thom’s Kumbi Baringa, étudiant de L2 LMD sciences économiques.
Ce contrôle confirme la megestion à l’UNIKIN, car il faut tenir compte des élasticités des années qu’elle a.
« Ce contrôle qualifie la megestion que connait notre université. Nous ne pouvons comprendre que les étudiants attendent des délibérations et, vous leur dites de payer les frais pour une nouvelle année. Sachons que les années académiques à l’UNIKIN sont très larges, d’où il faut en tenir compte », a signifié Samuel Nyani Salulu, étudiant de L2 Sciences politiques, sortant.
Il est judicieux que l’administration de l’UNIKIN lance le contrôle, vu qu’il y a lancement des cours pour l’année 2023-2024. Seulement que certaines facultés n’ont pas encore délibéré des étudiants.
« L’ université n’a pas parfaitement tort de lancer le contrôle, surtout que les cours pour l’année 2023-2024 a déjà eu lieu. Toutefois, les dirigeants doivent tenir compte que d’autres facultés n’ont pas encore délibéré leurs étudiants », propos de Plamedie Mayoro.
Dans ce cas, il n’y a que deux brèches à suivre. « Soit laisser les étudiants évoluer avec les cours sans le moindre controle, pour éviter les retards. Soit suspendre les cours pour reprendre après la délibération », a-t-elle ajouté.
Notons que cette crispation estudiantine risque de finir par des tumultes. Donc, il est temps pour les dirigeants d’amortir la situation avant que le pire arrive.

